cabinet de somatopatHie

Florent Pasquet

Difficultés à avaler et respirer

2018 – Marie, 18 ans, ressent une grande difficulté à respirer et à manger depuis des années. Jamais aucune sensation de fluidité. Son alimentation en est devenue … frugale !!

A la question « Qui a éventuellement « étouffé » dans l’arbre généalogique ? », sa mère répond que sa propre mère gérait tout et que cela pouvait en être étouffant en effet. Elle ajoute que son grand-père paternel a été gazé à la guerre mais heureusement il s’en est rétabli et est rentré chez lui.

Ces réponses nous donnent des pistes concernant la « fragilité familiale » possiblement portée par les descendants.

A la question « Quand le symptôme s’est-il déclaré ? », la consultante répond « quand ma sœur a quitté la maison pour faire ses études ».

Ces liens – possibles – étant faits, nous passons à un travail de libération de ses souvenirs (sœur qui part) et de ses sensations corporelles (blocage de la gorge). Surprenant : pendant ce travail de libération, la mère de Marie présente à la séance, est prise d’une sérieuse quinte de toux !

Dès le déjeuner 2 heures après, Marie a mangé normalement et cela s’est confirmé dans le temps.

2021 – Trois ans après, Marie revient pour une nouvelle difficulté à respirer et avaler. A un niveau moindre toutefois : 4/10 contre 10/10 la première fois. Cette fois, ce qui la gêne est une période de stress et des cauchemars où elle se voit s’arracher des poignées de cheveux. Au cours de la séance, nous travaillons à apaiser ces cauchemars. Le corps reste tendu jusqu’à avoir une longue et profonde inspiration. Marie va tout de suite mieux. Dès le midi, elle respire et mange de manière fluide.

2022 – Marie va très bien, elle termine ses études. Les cauchemars fréquents d’arrachage de cheveux ont disparu, de temps en temps, un cauchemar de perte de dents anime sa nuit.

Mon commentaire : comme le plus souvent, tenter de comprendre ce que la physiologie veut dire, apaiser au mieux les événements difficiles concomitants à l’apparition des symptômes  … et observer les réactions qui suivent. Si l’apaisement est juste, la physiologie peut répondre rapidement !