Cabinet de somatopathie

Cette section raconte quelques histoires vécues en séance. Le but est de vous donner à voir les liens surprenants qui peuvent exister entre votre douleur actuelle (physique ou autre) et la cause. Cet élément de votre vécu, récent ou ancien, va se révéler être la véritable cause. Comment en être sûr? : vous allez mieux et votre corps le montre!

Lire ces histoires peut vous aider à faire vous-même les liens entre vos douleurs et votre vécu. Vous pouvez donc aller mieux en vous impreignant de l’histoire des autres!

Le descriptif est très raccourci par rapport à la longueur des séances. Il va à l’essentiel pour votre compréhension plus rapide.

J’y ajoute parfois des commentaires, ou bien ceux des consultants.

Bonne lecture…

« TAPO  » signifie qu’est activé sur le corps un système réflexe par stimulation bilatérale alternée.

« … » indique des étapes non racontées ici.

Valérie pratique la natation a haute dose. Mais elle souffre à chaque séance de sa cheville droite. Le ressenti de mes mains m’emmène directement au tibia droit qui donne l’information d’être « comprimé », voire « tordu ». Il semble avoir amorti un choc mais ne s’en est pas libéré. Un traitement manuel du périoste permet de lui redonner son volume et son mouvement dans le ressenti de mes mains. Et en effet, Valérie ressent tout de suite une libération de sa cheville. La natation est redevenue fluide et 2 ans après cette séance, c’est toujours le cas.

Madame Douleur, 72 ans, souffre de « douleurs physiques récurrentes » depuis plus de 2 ans aux genoux, à la hanche, aux lombaires et aux cervicales.

Le traitement Poyet, avec notamment une harmonisation des ligaments croisés des 2 genoux que je ressens très tendus, améliore fortement dès la première séance : douleurs de 5/10 pour les genoux et 1/10 pour le reste.

Elle revient en deuxième séance très contente. Il ne lui reste que des douleurs aux cervicales 5/10 et au genou gauche 3/10. En Somatopathie®, je ressens un blocage qui parle de pression ou d’agression subie. En effet, ses douleurs ont démarré vers l’âge de 50 ans suite à une agression par une patiente dans le cadre de son travail. L’évocation, la mise en lien et la libération de ce souvenir permettent un relâchement du corps.

Quatre mois après cette séance, la consultante se porte toujours bien.

Vous : Je vous consulte pour des « maux de tête avec décharges électriques, « depuis toujours » et des angoisses récentes.

Le traitement en Somatopathie® libére une partie des douleurs.

Six mois plus tard, mon ressenti somatopathique amène à mettre en lien les douleurs actuelles avec un accident de voiture, qui s’avère avoir eu lieu à l’âge de 7 ans, et avec une peur plus récente, mais toujours active, de voir son mari quitter le foyer. Cette dernière éventualité n’est pourtant plus d’actualité aujourd’hui. Le traitement libère encore une partie des douleurs.

Deux mois plus tard, les « décharges électriques » sont moindres, mais toujours trop présentes et un zona ophtalmique est apparu depuis 5 jours (diagnostiqué comme tel par son médecin traitant). Il est manifeste que quelque chose entretient encore fortement les symptômes.

Je m’aperçois que la patiente est très impactée par le suicide d’un ami proche, et que l’image qui lui revient de manière récurrente a été créée « de toute pièce » par elle-même quand elle s’est rendue sur le lieu du suicide (pont). Nous travaillons sur cette image (zona ophtalmique : « ce que j’ai vu ») pour qu’elle s’apaise et disparaisse.

Le zona a disparu après la séance. Deux ans après, pas de signe de zona et une seule grosse migraine était réapparue. 7 ans après : c’est toujours le cas.

2018 – Marie, 18 ans, ressent une grande difficulté à respirer et à manger depuis des années. Jamais aucune sensation de fluidité. Son alimentation en est devenue … frugale !!

A la question « Qui a éventuellement « étouffé » dans l’arbre généalogique ? », sa mère répond que sa propre mère gérait tout et que cela pouvait en être étouffant en effet. Elle ajoute que son grand-père paternel a été gazé à la guerre mais heureusement il s’en est rétabli et est rentré chez lui.

Ces réponses nous donnent des pistes concernant la « fragilité familiale » possiblement portée par les descendants.

A la question « Quand le symptôme s’est-il déclaré ? », la consultante répond « quand ma sœur a quitté la maison pour faire ses études ».

Ces liens – possibles – étant faits, nous passons à un travail de libération de ses souvenirs (sœur qui part) et de ses sensations corporelles (blocage de la gorge). Surprenant : pendant ce travail de libération, la mère de Marie présente à la séance, est prise d’une sérieuse quinte de toux !

Dès le déjeuner 2 heures après, Marie a mangé normalement et cela s’est confirmé dans le temps.

2021 – Trois ans après, Marie revient pour une nouvelle difficulté à respirer et avaler. A un niveau moindre toutefois : 4/10 contre 10/10 la première fois. Cette fois, ce qui la gêne est une période de stress et des cauchemars où elle se voit s’arracher des poignées de cheveux. Au cours de la séance, nous travaillons à apaiser ces cauchemars. Le corps reste tendu jusqu’à avoir une longue et profonde inspiration. Marie va tout de suite mieux. Dès le midi, elle respire et mange de manière fluide.

2022 – Marie va très bien, elle termine ses études. Les cauchemars fréquents d’arrachage de cheveux ont disparu, de temps en temps, un cauchemar de perte de dents anime sa nuit.

Mon commentaire : comme le plus souvent, tenter de comprendre ce que la physiologie veut dire, apaiser au mieux les événements difficiles concomitants à l’apparition des symptômes  … et observer les réactions qui suivent. Si l’apaisement est juste, la physiologie peut répondre rapidement !

Vous : J’ai 23 ans et je souhaite aller travailler dans une autre région, assez lointaine d’ici. Cette région m’attire depuis très longtemps, c’est un rêve. Les préparatifs se passent bien. Mais régulièrement je suis pris d’un état de stress intense à l’idée de partir.

Moi : Quels événements avez-vous vécus où il était question d’abandon, de peur de partir ou de peur que quelqu’un parte et vous laisse ?

Vous : Je suis parti en internat assez jeune, à 15 ans. C’est quelque chose que je souhaitais mais en effet, le départ et le début de la semaine étaient difficiles. Je suis également parti loin pour un stage, et c’était la même chose. Et puis mes parents se sont séparés quand j’avais 13 ans.

L’image pertinente à travailler et qui arrive spontanément et forte dans ses yeux est l’image de ses parents. Sa mère triste d’un côté qui le regarde, son père assis, hagard, de l’autre.

Moi : Regardez l’image de votre mère dans vos yeux fermés, et dites-lui : « Je suis désolé, maman ».

Subitement à cette phrase, il est pris de sanglots et de pleurs.

Explication : Les sanglots montrent que le nœud est là. Le corps ne ment pas. Il se trouve que sa mère a souhaité la séparation parce que le vie de couple et de famille était rendue impossible par le comportement du père. La garde alternée s’en est suivie. Pendant un certain temps, le père à critiqué la mère et le fils a été convaincu que la mère était fautive ; Il lui en a voulu, sa mère était l’ennemie. Puis il a grandi, pris conscience que les choses n’étaient pas si limpides, et s’est mis à soutenir et protéger sa mère. La logique possible à l’oeuvre dans ce cas : il se sent assez inconsciemment redevable à sa mère (il lui a fait du mal en la rendant responsable de ses malheurs à 13 ans), et il a pris ensuite une position de protection de sa mère. Ces deux éléments encore encore actifs l’empêche de partir sereinement pour vivre sa propre vie loin de sa mère.

Le travail qui s’ensuit pendant la séance apaise ce souvenir et cette situation. Dans la semaine qui suit, il est beaucoup mieux.

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Ci-dessous le témoigange du patient lui-même.

Jusqu’à 60 ans, aucun problème majeur.

Puis une première crise de goutte l’année de mes 60 ans qui m’a valu d’être alité un mois (avec douleurs difficilement supportables). J’ai commencé un régime draconien, fait de l’acupuncture, …mais j’ai traîné la crise jusqu’à ce qu’un ami médecin me prescrive de la colchicine. Plus de crise en 5 jours mais une « entorse posturale » que j’ai eu du mal à guérir. Mon médecin traitant (homéopathe, phytothérapeute et acupuncteur) me prescrivant un traitement « de fond » en phytothérapie et homéopathie pour relancer mes reins fainéants, cause, selon lui, de ma crise de goutte.

Deux séances de somatopathie avec Florent Pasquet mirent fin aux séquelles mécaniques de la crise. Je reprenais une vie normale et j’oubliais cette crise et ses conséquences comme étant ponctuelles et dues à une insuffisance rénale ponctuelle.

Puis, un an après le début de la première crise, une deuxième me terrasse. Je suis alité 10 jours. Etant en déplacement, je consulte un médecin « généraliste » qui refuse de me prescrire de la colchicine, seul médicament capable de maîtriser la période aiguë de la crise. Je respecte encore plus un régime « anti-goutte » que j’élabore en lisant divers sites sur le sujet.

De retour chez moi, je consulte mon médecin qui me prescrit cette colchicine. Crise maîtrisée en 5 jours. Il me modifie (un peu et provisoirement) mon traitement phytothérapeutique et homéopathique. A la pharmacie, j’achète, sur les conseils de la pharmacienne, une préparation pour tisane spéciale « anti-goutte ». J’en bois un demi-litre par jour.

Mais, comme la première fois, j’ai encore mal au pied et je marche difficilement, donc peu, et avec un sentiment de fragilité, de peur d’aggraver le problème. Parallèlement, une sensation bizarre puis une douleur apparaissent au genou droit. Y a-t-il un lien avec la goutte du pied gauche ? Je marche donc encore plus mal et le spectre de perdre la marche me chatouille.

Cela me porte au moral et donc à mon comportement qui devient grognon.

Par hasard, on me prend un rendez-vous chez le même somatopathe, ce qui permet de dépasser cette posture de « je ne peux plus rien faire » ou de « je n’ai pas envie de prendre soin de moi » pour éviter de continuer dans un schéma pathologique.

Je sens « l’énergie circuler » dans ma jambe et, immédiatement, le genou droit ne me fait plus mal et je peux faire des étirements sans douleur. Le pied gauche va moins mal.

Une deuxième séance 3 jours plus tard assortie d’un conseil « mais tu peux marcher….dès cet après-midi ».

Je sors en marchant quasi-normalement et après le repas, je pars à pied à un rythme de tortue certes, mais pour 2,5 heures. Cela faisait un mois que je ne marchais plus qu’en « marche d’intérieur ».

Je sens que c’est la fin de l’épisode pathologique.

Plusieurs questions se posent :

  • quelle est l’origine du mal : insuffisance rénale ? goutte ? tendinite ? nerf coincé ? vieillerie ?

  • qu’est-ce qui, dans ce que j’ai fait, a été efficace : le traitement à la colchicine ? la prescription de mon médecin ? les séances de somatopathie ? le régime ? Les tisanes et autres liquides avalés ?

  • Quel est le lien de cet épisode avec une souffrance psychique que je ne voudrais pas m’avouer et….traiter ?

Mais plusieurs conclusions s’imposent :

  • c’est à moi de devenir « le spécialiste » de ma santé ; les divers soignants n’étant que des conseillers !

  • une souffrance physique est probablement toujours en lien avec une souffrance psychique,

  • peu importe de savoir ce qui est la cause et la conséquence ; l’important est de trouver, dans le cadre d’une approche complexe, des éléments de solution qui composent à eux tous LA solution pour sortir d’un mauvais pas. En l’occurrence les deux séances de somatopathie sont arrivées sûrement au bon moment pour reprendre le dessus définitivement sur cette période de « non-marchant ».

  • Il y a la crise et le déclencheur de celle-ci (je pense de plus en plus que c’est la déshydratation) qu’il faut repérer pour en éviter d’autres et il y la sortie de crise puis la conduite à tenir sur le fond qui incombe au patient parfois …impatient !

Des parents m’amènent leur fils Paul de 20 mois parce que depuis 1 mois il fait subitement et régulièrement de grosses colères. Il se réveille également chaque nuit avec des terreurs nocturnes entre 22h et minuit. Ces manifestations sont assez subites pour que je me demande quel événement a pu être concomitant à leur apparition. En écoute de son crâne par mes mains, je ressens un enfant affecté par ce que j’interprète comme une peur de mort/abandon. Après discussion avec les parents, il apparait que son père Pierre a été très affecté par la mort subite (par rupture d’anévrisme dans son sommeil) de son propre père (le grand père de l’enfant Paul) 3 ans avant !! L’enfant n’était pas né, ni même conçu, certes !! Mais nous mettons en évidence que Pierre a de nouveau été affecté récemment par l’annonce de la grave maladie sans issue favorable de sa grand-mère.

« Récemment  quand exactement ? » Au moment où l’enfant débute ses crises !!

Il a fallu un léger travail sur le corps de l’enfant et une explication claire de tous ces événements et logiques possibles pour que l’enfant cesse dès le soir ses terreurs nocturnes.

Un travail a été fait par la suite avec son père Pierre pour apaiser sa propre douleur de deuil.

Madame vient me voir principalement pour une gêne désagréable sur le pubis arrivée 2 ans auparavant. Il est vrai qu’elle a subit l’ablation d’un kyste à un ovaire, qui s’est compliquée par une hystérectomie (ablation de l’utérus) et des problèmes de dos notamment, le tout ayant nécessité 3 chirurgies. Mais ces événements datent de 8 ans auparavant et ne semblent pas être les causes directes de ce trouble.

Au quotidien, elle ressent cet inconfort et la ceinture de pantalon ou de jupe est très désagréable. Des semelles orthopédiques, des séances de kinésithérapie et de rééducation du périnée n’ont malheureusement dans son cas pas apporté de réels progrès sur ce plan.

Je sens tout de suite un cou très tendu à gauche. Elle évoque sa naissance très difficile en position siège.

En ressenti somatopathique, il me vient une question de vécu de peur de mort assez forte, que je relie à la naissance. Mais je pose plutôt la question suivante.

Moi : « Votre naissance mise à part, quand avez-vous eu peur de mourir ? »

Elle : « Je suis tombée dans une rivière». Et elle me relate qu’en se baladant en bord de rivière, elle a voulu descendre de vélo pour éviter des racines, et a glissé jusque dans l’eau, puis s’est enfoncée aussitôt dans la boue plus haut que la taille. Son mari et 2 amis qui l’accompagnaient ont heureusement pu la sortir de là, mais avec assez de difficulté pour la traumatiser durablement.

Cet événement serait-il une des causes de sa gêne et pourquoi ? Je n’en sais rien, mais j’ai l’hypothèse qu’il a un lien avec la peur de mort. Et il a eu lieu très peu de temps avant le début de son inconfort.

Je décide de suivre cette piste et nous verrons l’effet. D’abord nous traitons en TAPO les images successives qui lui viennent de sa submersion dans la rivière. Tout le désagréable disparaît rapidement. Puis nous passons à l’idée, au ressenti et aux images de son expulsion (sa sortie de l’utérus de sa mère) qu’elle s’est ELLE-MEME construits. Même résultat, grande libération.

Je lui explique mon hypothèse : son cerveau aurait pu associer cette peur de mort de la naissance et le deuxième événement, la chute dans la rivière. Son cerveau, assez inconsciemment pour elle, serait resté assez fortement plongé dans le vécu de ces traumatismes pour provoquer une réaction dans son corps.

Elle : « Ca ne m’étonne pas ! »

Moi : « Comment ça?? »

Elle : « Oui, j’ai toujours eu peur d’accoucher ».

Nous poursuivons alors le travail en TAPO sur sa projection de la douleur de l’accouchement. Elle voit d’abord le bébé fesses en avant et c’est douloureux pour la mère (elle), puis le bébé qui coince dans le petit bassin de la mère, puis « il est sorti, tout va bien ! ».

Madame sort soulagée de cette séance. « Je me sens mieux, je sens que vous avez travaillé. Je n’ai plus de douleur à la ceinture. »

Je connais A. depuis plusieurs années. Cette fois, elle se plaint d’une douleur au sinus maxillaire gauche (l’os sous l’oeil) et d’une forte gêne à l’inhalation depuis une sinusite qui date de quelques mois.

Un premier travail très local de ressenti et libération de l’os maxillaire fait disparaître la douleur. Mais le flux d’air dans la narine gauche reste très restreint, évalué à 20% de celui de l’autre côté.

Mon ressenti somatopathique me fait lui exprimer une possible douleur de place, probablement dans la famille.

« Ah ! Cà alors ! Oui çà a clasher avec mon frère il y a 3 semaines. »

Elle m’explique que dans la famille, elle s’est toujours mise au service des autres, fratrie et parents, pour s’occuper de l’organisation, de l’administratif …, et ce depuis l’enfance jusqu’à récemment (elle a 55 ans aujourd’hui). Elle a déjà mis les points sur les i avec ses parents, et elle a donc eu une mise au point directe et musclée avec son frère. Son frère habite loin à l’étranger et ils ne se voient qu’en été.

« Je l’aime très fort mon frère, et c’est réciproque. Mais là, j’ai calmement mais fermement dit que je ne ferais pas ce quil me proposait de faire ! Il a été surpris, et il a pris acte autant qu’il a pris conscience de cette situation où toutes les tâches me reviennent à moi.»

Je lui demande pourquoi et depuis quand.

Elle : « Ah mais depuis toujours!Je suis l’aînée et mon frère a eu dès la naissance des problèmes de santé importants. Mes parents étaient accaparés par les soins. »

A ce moment, son corps réagit par la gorge qui la gratte fortement, jusqu’à la faire tousser. Je pratique TAPO et la gêne disparaît.

Moi : « Dites-moi s’il vous plaît, vous vient-il l’image d’un événement qui parle de ça? »

Elle : « Oui, je me vois petite, je joue dans mon coin et je tourne le dos à mes parents qui sont affairés avec mon frère. »

Moi : « Dites-leur : Je vous vois mes parents. »

Elle : « Ils me répondent qu’ils doivent s’occuper de mon frère, ils ne me regardent pas. »

Moi : « Alors essayez plutôt cette phrase : ‘Mes parents, je vous demande de me regarder ! Vous devriez savoir que chaque enfant a besoin de l’attention de ses parents !’ »

Elle : « Mes parents prennent conscience de la situation, ils me regardent et se regardent, interrogatifs. Mais je leur tourne toujours le dos».

Moi : « Alors faites dire à votre père : ‘Ma chère fille A., grâce à la Vie et grâce à ta mère, tu es venue dans ma vie. Merci. Je suis ton père pour toujours et je t’aime.’ Puis votre mère vous dit :’Ma chère fille A., grâce à la vie et grâce à ton père, tu es venue dans ma vie. Merci. Je suis ta mère pour toujours et je t’aime.’ Est-ce qu’ils peuvent le dire ? Et qu’est-ce que vous voyez maintenant ? »

Elle : « Mais pourquoi vous ne me l’avez pas dit plus tôt ! » Pleurs et à nouveau quinte de toux irrepressible avec douleurs de bas ventre. TAPO calme cette expression du corps.. … «  Ils me regardent mais moi je leur en veux ».

« Alors ouvrez un sac de voyage, et mettez dedans tout ce que vous leur reprochez : les images, les événements, les mots, les actes, les manques… Dites moi quand ce sera terminé. »

Elle : « C ‘est fini ».

Moi : « Prenez le sac et dites à vos parents :’ Mes chers parents, depuis longtemps je porte ce fardeau. Et ça ne sert à rien, rien ne change. Alors aujourd’hui j’arrête. Ce fardeau n’est pas le mien, c’est le vôtre. Je vous le rends. S’il vous plaît, prenez-le’. Et vous le leur donnez. Que se passe-t-il ? »

Elle : « Ils le prennent. Ils comprennent mais sont ahuris. Ils se regardent et se demandent l’un à l’autre ‘tu avais vu, toi, qu’elle souffrait ?’. Et moi je vais mieux, je me sens allegée. Je peux les regarder ».

« Très bien. »

A. se dit légère, mais exténuée. Elle baille beaucoup. Elle avait senti au cours de la séance des choses bouger dans la zone du nez et du maxillaire. Elle peut désormais respirer quasiment normalement et surtout, elle réussit à se moucher. Elle se dit surprise d’être allée chercher si loin pour une simple histoire de sinus, mais reconnaît que la problématique de place dans la famille est tout à fait d’actualité dans ses préoccupations et son travail personnel actuels.

L. doit partir en vacances au soleil et à la mer avec une amie. Mais L. a la phobie de nager dans des eaux où elle n’a pas pied, ce qui va grandement handicaper les activités nautiques des vacances. Son amie, qui me connait, lui a conseillé de venir voir ce que nous pourrions faire pour améliorer l’affaire !

L. me précise que cette peur a eu un début : la peur extrême des requins depuis qu’elle a regardé le film « Les dents de la mer » à la télévision 10 ans auparavant. Elle avait à l’époque 8 ans et c’est sa sœur, plus agée de plusieurs années, qui l’avait incitée à regarder ce film avec elle. Elle m’indique que, depuis lors, elle revoit régulièrement la même image terrible du requin attaquant un humain.

Je lui propose de travailler en TAPO cette image, et plusieurs autres événements de plage ensuite. Pendant ce travail, son corps réagit assez fortement par des spasmes libérateurs de tensions et des sanglots.

Elle se sent beaucoup plus calme et l’image du film comme les autres ne se présentent plus dans ses yeux, même si elle cherche à les revoir. Ceci est très bon signe.

Néanmoins, ses pieds restent tendus.

Je lui propose, toujours les yeux fermés, de se projeter dans une situation où elle nage dans une grande profondeur de fond. Le travail en TAPO fait que les pieds finissent par se délier totalement. Une tension au thorax apparaît, qui est rapidement balayée par TAPO.

Le corps parfaitement détendu, L. se dit lourde, fatiguée et détendue.

Les vacances se sont par la suite très bien passées. Prudente au début, L. a pu facilement nager même dans de grandes profondeurs pour profiter correctement de son séjour.

« Je suis déstabilisée depuis que j’ai surpris des échanges de messages entre mon mari et une autre femme. »

La séduction réciproque transparaît dans les massages et elle craint qu’il ne la quitte car elle tient à lui et à l’équilibre de leur famille.

Son mari se défend d’être passé à l’acte, ce qu’elle croit. Mais les excuses qu’il lui présente et ses repentirs n’y font rien, elle est méfiante et ne peut plus revenir vers lui physiquement.

Je lui propose de visualiser son mari et de me dire comment il se présente dans ses yeux.

« Votre mari devant vous, qui est-il ? »

Surprise par la question, et après une hésitation : « Il est mon mari!! »

« Est-il votre amant ? Votre amoureux ? »

« Ah non! ».

« Pourquoi ? Vous lui en voulez encore ? »

« Oui sans doute ».

Je lui propose de lui dire ‘Tu m’as blessée, je suis blessée , je t’en veux’.

« Il ne comprend pas. Il me dit de passer la-dessus, c’est du passé ».

« Rassemblez tout ce que vous lui reprocher dans un sac, vos blessures, y compris ce que vous avez imaginé qui arriverait s’il vous quittait. Donnez lui le sac. »

Elle s’en trouve tout de suite soulagée : « Il part avec le sac. Il va dans un petit chemin. Il va s’en débarrasser je crois. Il revient vers moi. Il me prend la main et me demande pardon. Je crois qu’il a compris. Cela me fait du bien, je suis bien. »

C. présente depuis l’enfance des malaises vagaux suivis de quelques jours à quelques semaines de vertiges fort inconfortables. A la soixantaine passée, cette patiente n’a malheureusement toujours pas trouvé de solution.

Lors d’une première séance, je ressens un impact possiblement fort de peur de mort. Elle m’explique qu’en effet il y a dans son arbre généalogique plusieurs bébés morts, notamment sa grand-mère paternelle, prénommée C. comme elle. Cette grand-mère est morte en couche avec son 4ème enfant. Nous traitons ces éléments.

Puis nous traitons en TAPO sa peur des malaises, en général, et les images de son dernier malaise plus précisément. Nous nous quittons en prévoyant un second rendez-vous pour travailler sur d’autres morts tragiques de son arbre généalogique, considérant qu’elles pouvaient peut-être avoir un lien avec son symptôme.

Un empêchement lui fait annuler le second rendez-vous.

Elle revient finalement 6 mois plus tard pour le même symptôme. Elle m’explique que dès le lendemain de la première séance, elle s’est sentie très bien et ce jusqu’à la semaine précédente. Elle a fait un nouveau malaise et les mêmes terribles vertiges ont suivi. Elle me précise les circonstances suivantes : elle vient de vivre 4 décès en 3 semaines qui l’ont terrassée, dont celui d’un beau-frère et d’un voisin de 30 ans.

Nous décidons de travailler résolument ces images de mort qui sont restées fortes dans sa tête. Elle m’explique cette fois qu’elle garde une grande culpabilité concernant la mort de son père. Elle avait une relation difficile avec lui car elle se sentait devoir constamment répondre à ses exigences. Un jour, il a été hospitalisé. Elle n’a pas voulu se précipiter à son chevet pour lui montrer qu’elle n’est pas à son service immédiat. Malheureusement il est mort le lendemain d’un…stupide étouffement. Nous travaillons également avec succès l’image qu’elle s’est elle-même construite des deux cercueils de sa grand-mère C. et de son bébé dans l’église, morts des décénies avant sa naissance ! Puis des phrases aux ancêtres permettent de bien repositionner.

C. se dit très détendue à l’issue de cette séance. Ses vertiges ne sont pas réapparus depuis lors.

Vous (mère): « Mon fils de 7 ans ne va pas bien. C’est peut-être lié à moi car il est une éponge. Je n’y arrive plus avec lui. Il fait d’énormes crises de nerfs, très violentes y compris contre lui-même. Il lui arrive de me demander de le laisser mourir. Il m’agresse surtout moi, physiquement et violemment, et moins son père. Il a eu une nourrice maltraitante, qui a perdu ses agréments. Depuis petit, il lui arrive des grands malheurs. Il cumule les accidents dont il n’est pas responsable. D’ailleurs, il a dû être réanimé à la naissance.

Son grand-père, mon père, est mort quand il avait 3 ans. Mon père avait un cancer du poumon. La chirurgie d’ablation d’un lobe pulmonaire s’est bien passée mais le coeur était atteint aussi et finalement il est décédé d’une embolie pulmonaire.

L’autre jour mon fils a parlé de la mort à sa petite sœur. »

Rapidement, la séance amène vers votre grande douleur de la mort de votre père. Vous le voyez sur son lit de réanimation. Cette image est insupportable. Nous travaillons sur votre deuil et ce qu’il en reste inscrit dans votre corps. A la fin de la séance, vous vous dites « vidée ! Et complètement soulagée, les images ont disparues, mon père est souriant.».

En deuxième séance :

Vous : « Depuis la séance, beaucoup de choses ont changé. Je vais mieux, donc je reviens vous consulter. Mon fils va mieux aussi, il n’a pas fait de crise de nerfs depuis la séance.

J’ai pris le temps de parler intérieurement à mon père et mon grand-père décédés. Tout est plus calme à la maison, on crie moins. Je me sens mieux dans ma maternité.

Mon commentaire : Il est toujours curieux pour moi de voir de si grands changements suite à ce genre d’apaisement. C’est dire combien cette douleur de deuil était violente pour la consultante.

Les deuils non faits peuvent être source de grandes perturbations car ils nous accaparent et nous empêchent d’être pleinement présents à notre propre vie. Une seule séance permet le plus souvent de dépasser cette difficulté.

Je fais partie de ces personnes pour qui l’intellect compte énormément, une génération qui nous dit qu’en travaillant bien à l’école, qu’en ayant de bonnes notes, de bons diplômes, notre avenir était assuré.

Mon quotidien reflétait ces idées, j’avais des amis fidèles, un travail intéressant, une vie dans laquelle « on a tout pour être heureuse » et je vous avouerais que prendre réellement soin de mon corps était bien loin de me venir à l’idée, l’écouter encore plus loin.

Seulement voilà, j’ai eu un très grave accident à 26 ans, fauchée en pleine jeunesse m’a-t-on souvent dit. Une vie qui bascule.

C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience, douloureusement conscience d’avoir un corps. Je l’ai longtemps négligé, voire oublié ; je cheminais dans la vie sans trop me soucier de lui.

Les nombreuses fractures et douleurs, conséquences de l’accident m’ont encore un peu plus éloignée de ce corps qui pour moi était synonyme de souffrance.

Et tout naturellement, suite à l’accident et aux nombreux questionnements qui ont suivi, j’ai pensé que ce serait par le mental, l’intellect, que je trouverais des réponses à mes questions.

J’ai rencontré de nombreux thérapeutes, chacun avec sa manière de voir mais qui considéraient mes problèmes à travers leurs outils de travail, et non ma globalité.

Certaines choses ont fonctionné d’autres pas, mais je me suis retrouvée 22 ans après l’accident sans réponses à mes questions, avec des suppositions, causes de tel ou tel problème, avec des idées que la plupart du temps on m’avait soufflées et que j’ai considérées comme vraiees pour moi. Et toujours avec l’idée que je trouverais un jour le bon thérapeute, la bonne méthode…

Mon corps, oublié. Mes douleurs, on prend des anti inflammatoires et des anti douleurs et on avance. Mon mal être… on va voir un nouveau psy

 

Je ne saurais pas vous dire pourquoi j’ai accepté d’aller voir cette personne, dire qu’une amie me l’a conseillé serait bien facile, mais des kinésithérapeutes, des ostéopathes, les nombreux médecins de centres anti douleurs m’en ont conseillé un grand nombre, sans succès.

C’est donc dans ce contexte de vie, que j’ai rencontré Monsieur PASQUET, qui m’a proposé un ‘travail’ non pas sur le corps mais AVEC le corps.

Je n’ai pas raconté mon histoire, je ne voulais pas qu’il me connaisse, je voulais le laisser lui-même découvrir ce que mon corps racontait, voulait dire.

Et finalement ce n’est pas lui qui a découvert quoi que ce soit, mais c’est bel et bien lui qui en toute humilité, par des gestes sur le corps, a permis à mon corps de s’exprimer.

J’ai pleuré lorsqu’il est passé sur telle ou telle zone, j’ai eu des images qui me sont venues lorsqu’il touchait certains endroits. J’ai toussé parfois, eu envie de vomir aussi. 

Les émotions que l’on ressent pendant la séance sont incroyables, et assez effrayantes aussi pour moi, une personne qui s’est toujours tenue loin de ses émotions.

Mais force est de constater que je vais mieux, au-delà du corps moins douloureux, je vais mieux, mon mental est meilleur, ma famille me sent apaisée, mon petit garçon retrouve une maman moins tendue.

 

Expliquer la manière dont se déroule la séance est très difficile, ce que je souhaite vous dire à travers ces mots c’est que ces séances vous montrent à quel point le corps peut être non seulement un récepteur mais encore un messager, sans le filtre d’un mental qui cherche à tout rationaliser, à tout comprendre, là ou ressentir et laisser venir serait bien plus juste.

C’est que le lien entre le corps et l’esprit, le corps et notre histoire de vie, nos blessures, nos douleurs, prend tout son sens ici.

Monsieur PASQUET permet cela, il se fait intermédiaire entre votre corps, qui même si vous ne le pensez pas, sait beaucoup de choses sur vous et sur votre mal-être, physique et psychologique récent ou bien encore ancien, voire très anciens qui après avoir été raconté ou tenu secret dirige encore et encore votre vie.

 

Un seul conseil de ma part : tenter, aller voir si votre corps souhaite vous dire quelque chose, vous montrer d’autres pistes, faire des liens.. Vous risquez d’être incroyablement étonné-e et vraiment très reconnaissant-e envers Monsieur PASQUET qui a permis à votre corps d’enfin s’exprimer.

 Bonne journée

Cette dame vient me voir car elle vit une perte massive de cheveux depuis 2 mois.

Ce symptôme, comme tout ce qui concerne la peau, se rapproche d’un ressenti du corps qui parle de contact inconfortable, ou de perte douloureuse d’un contact, précisément sur la tête.

Assez rapidement, en effet, elle évoque differents événements récents et nous traitons ces images pour les éloigner, les faire disparaître. Pendant cette étape, son corps réagit fortement : pleurs, colère… et d’ailleurs, subitement, elle plaque ses deux mains sur sa tête.

Beaucoup de souvenirs sont apaisés pendant la séance. Elle se sent beaucoup mieux.

Par la suite, pendant 1 semaine, la perte de cheveux a été réduite de deux tiers. Au bout d’un mois, tout était rentré dans l’ordre.

Mon commentaire : il faut considérer que la perte de cheveux est un symptôme de réaction de « survie » face à un contexte pour le cerveau et le corps.

Quand ce contexte n’est plus actif ou considéré comme douloureux par le cerveau biologique, alors la peau « répare », et cela prend un certain temps.

Autre élément : le cerveau biologique « animal » ne fait pas de différence entre divers contacts sur la tête. Dans le cas de cette dame, poser souvent ses mains sur sa tête ou bien porter quelque chose d’enveloppant sur la tête a probablement faciliter le retour à la normale.

14 mois plus tard, tout va toujours bien. Elle a eu un léger épisode de perte de cheveux à un moment. Elle avait tellement bien compris la logique pendant le travail ensemble qu’elle a su elle-même mettre en lien avec un nouveau petit événement du moment, apaiser elle-même les ressentis et stopper la perte.

Cet exemple me donne l’occasion de préciser : ce travail vous permet de comprendre les mécanismes en œuvre dans votre corps, et de devenir plus autonome sur votre état en général.

C. a de gros soucis de sommeil. Elle n’a pas fait de nuit de plus 5H depuis des décennies, plus exactement une trentaine d’années, la naissance de son fils. Il avait eu des problèmes respiratoires et elle avait dû rester à son chevet des nuits entières dans l’angoisse de l’écouter respirer. On peut facilement faire le lien entre son symptôme et ce vécu et dire qu’elle a perdu le sommeil. Mais le déroulement de la séance va nous emmener ailleurs.

Je commence par lui proposer de se voir dans son inconfort au moment des soucis respiratoires de son fils. Elle est près de son lit et le regarde – dans l’angoisse – dormir pourtant paisiblement. TAPO lui apporte un calme.

Dites à votre fils « Je te vois mon fils sur ton lit, endormi paisiblement. J’ai confiance et toi et en ta santé retrouvée ». Elle me dit aussitôt quitter son fils et partir vers son propre lit, s’allonger et se sentir comme une « masse calme ».

Toute cette séquence est assez classique et nous aurions pu nous en contenter. Mais elle fait depuis toute petite des malaises vagaux, surveillés par la médecine et qui n’ont jamais fort heureusement eu des conséquences fâcheuses. Et en dehors de ses malaises, elle m’explique qu’en s’endormant, elle ressent le même genre de « chute » dans le malaise, elle en a peur et l’endormissement en est évidemment rendu inconfortable.

Alors je lui demande quand même de dire à quoi cela ressemble de plus ancien, petite.

Elle se voit dans son lit, petite fille, sur le côté, attendant le sommeil dans une certaine angoisse. TAPO apporte un soulagement.

« Qu’est-ce qui peut vous mettre dans cet état ? »

« Je guette le moindre bruit… Allez, il faut que je vous le dise (larmes). Mes parents avaient tendance à se disputer, je tendais l’oreille pour entendre une éventuelle dispute… Mais je leur ai pardonné vous savez ! ».

TAPO

Elle perçoit ses parents dans leur lit, boudant chacun de son côté.

« Je vous vois les parents. Quand je vous vois vous disputer, je suis triste et j’ai peur. Je n’arrive pas à dormir. Vous devriez savoir qu’une enfant a besoin de sécurité de la part de ses parents ».

SAC

Spontanément elle part avec le sac.

Je lui propose de rester, de donner le sac. Le sac reste au pied du lit de ses parents. Et elle peut partir de cette chambre et de cette maison.

Elle ressent un profond calme.

Après la séance, elle me redit sa difficulté à reprocher à ses parents. « Vous savez mon père était un homme formidable, je ne peux pas lui en vouloir ».

Dépasser ce blocage a fait l’objet d’une auytre séance. En effet, devenir en paix avec les ailleux nécessite de réussir à dire « je t’en veux pour tout ça, j’ai été blessé, je te le dis ! » et « je te remercie du fond du coeur pour tout ça, notamment pour la Vie ». C’est à cette condition que le pardon peut se faire (« la part donnée, chacun prend sa part »), et que la personne peut véritablement quitter les ailleux et partir pleinement vers sa propre vie.

« J’ai des douleurs cervicales et tout le côté gauche de la tête au pied. Depuis 15 ans je suis soignée chaque semaine pour me soulager. »

« A 18 ans, j’ai fait une lourde chute. Je suis tombée d’une plateforme mal sécurisée dans une entreprise. Je suis tombée de 5m. »

Dans ce genre de cas, où la peronne a reçu de multiples soins depuis des années sans apaisement physique décisif, je propose de visualiser et apaiser les images du traumatisme.

« Je suis à terre juste après la chute. Les secours sont autour de moi. J’entends ce que dit la secouriste, elle croit que je ne l’entends pas. C’est drôle, j’avais complètement oublié cette scène et ces images. Elles reviennent maintenant ! ».

Nous travaillons ces images, des verbalisations nécessaires…

Résultat : tout le côté gauche du corps se libère.

« Cette séance a été vraiment décisive pour me libérer de mes douleurs ». 3 ans après, c’est toujours le cas.

Les histoires de deuils sont très fréquentes au cabinet. Je m’aperçois que les deuils sont souvent très handicapants. A notre insue parfois. Je joindrai prochainement plusieurs hsitoires vécues, en préparation actuellement.

Ce jeune homme a cessé toutes ses activités (travail, leçons de conduite…) depuis 2 semaines, depuis qu’il a vu un copain vomir devant lui. Il est en état de haut-le-coeur quasi permanent. Heureusement, il n’est pas gêné la nuit.

Dans la séance, nous travaillons à apaiser les images de son copain qui vomit, et elles disparaissent rapidement.

Mais comme souvent, cela provoque des réactions dans son corps : sa gorge se noue. Cette réaction du corps suggère pour moi qu’avoir vu son copain vomir a réveillé des élements parfaitement inconscients, en dehors de sa mémoire conscience.

Nous y travaillons et la gêne disparaît.

Puis des images aparaissent, créées purement par son cerveau : le pire pour lui serait de vomir dans les magasins ou dans la voiture. Nous y travaillons avec succès.

Nous apaisons également le mot « vomi » qui le révulse, et le regard des gens à l’entour qui le regardent vomir. Il faut faire intervenir quelques phrases décisives.

Il ressort de la séance beaucoup mieux.

Dès deux jours après, cet épisode de 2 semaines est parfaitement oublié et il reprend ses activités.

Dans un autre cas, la peur de vomir de cette femme était présente depuis 11 ans, avec d’autres phobies. L’image qui a déclenché cette « émétophobie » datait donc de 11 ans, d’un souvenir qui impliquait son petit ami de l’époque. Mais derrière cette scène, pour son cerveau « inconscient », se cachaient d’autres éléments qu’il a fallu explorer et apaiser : la relation de couple difficile, les tromperies « à vomir » et la honte d’être avec ce conjoint, les relations difficiles avec ses parents…

Annecdote : sur ses deux grossesses, sa propre mère avait eu des nausées seulement pour sa grossesse à elle. Un lien à faire ? Sans doute pas, mais éventuellement ceci : les vomissements de la mère (mal ?) vécus ont créé une sensibilité particulière de la fille aux vomissements ?

« Papa est très malade. Il va bientôt mourir. J’en suis terrifiée. Je ne peux pas lui en parler, il n’en parle pas non plus. Je n’arrive pas à lui dire quoi que ce soit qui me libérerait de lui dire avant son départ. Les consignes covid empêchent les contacts physiques. »

Pendant la séance : apaisement du corps, visualisation de son papa et échange de phrases qu’elle aimerait pouvoir lui dire face à face.

Résultat de la séance : soulagement du corps et de la tête.

« Dans l’après-midi suite à la séance, je vais rendre visite à papa comme prévu. Il est très stressé car finalement il va en séance de rééducation. Il me renvoie presque. Pourtant, spontanément, je vais le prendre dans mes bras.  Nous nous sommes dit « au revoir » sans un mot.  3 jours après il demandera l’arrêt des soins. Il est décédé une semaine plus tard. »

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